Sur le sentier qui embaumait le thym .

Sur le sentierqui embaumait le thym ,

Au rythme lent de son cheval ,

Elle passait !

Les yeux dans le vague .

Sous sa main ,

La douceur chaude et humide

de la robe soyeuse et odorante !

Dans son regard  ,

Un ciel vert sans nuage

Où des parcelles d'or

Fêtaient le nouveau matin !

Et dans sa tête ?

Dans sa tête ,

Toute la musique de la folle chevauchée ,

Tout le bonheur d'être deux ,

En communion sacrée ,

En parfaite harmonie .

Deux !

Seulement deux ,

Heureux !

Dans ce monde si triste et encore endormi .

Deux êtres vivants

Vibrants d'un même Amour :

Elle

Et son cheval

Qui passaient

Un petit matin

Sur ce sentier qui embaumait le thym !!