7 juillet 2009
TEMPÊTE
Montés sur leurs méhara ,
Les vents venaient du Sahara ,
Poursuivant la Reine de Saba ,
Celle que l'on nomme Antinea !
Ils passaient à grande vitesse ,
Sans joie et sans allégresse .
Je perçus des senteurs légères :
De vin de palme , d'oranges amères !
J'avais peine à avancer ,
J'entendais leur grande colère ,
Je ne pouvais pas lutter
Contre toute cette armée en guerre .
Je humais quelques fragrances
Qui me parlèrent de là-bas,
Mais l'heure n'était point à la danse
Ô pauvre Reine de Saba !
Leurs oreilles à l'horizontale ,
Les cockers croyaient décoller ,
Pas un oiseau , ni végétal
Qui ne se faisaient balayer .
Lancés dans leur folle course ,
Les vents et leur méharée ,
Sous le regard de la Grande Ourse ,
Ont continué leur équipée !
15/01/2008
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